Ségolène Royal vend des mouchoirs à Nantes !!..Le PS en deuil
<< Séchez vos larmes, venez voter >>a lancé Ségolène Royal à Nantes...un slogan envoyé auprès de François Hollande et Laurent Fabius !!!.. De jour en jour, à la veille du premier tour des elections législatives, les sondages pour le PS dégringolent de plus en plus, ainsi que le MoDem de François Bayrou au profit de l'UMP et du front National. A un peu moins d'une semaine du premier tour des législatives,
Ségolène Royal s'est adressée à ses "17 millions d'électeurs du 6 mai"
lundi 4 juin au soir à Nantes, lors d'un des deux seuls meetings du
Parti socialiste en province. "Ne baissons pas les bras, restons des
citoyens actifs, responsables et vigilants. Il faut voter", a lancé la
candidate malheureuse à la présidentielle.
"Ne vous démobilisez pas", a-t-elle également exhorté, "vous avez pleuré? Séchez vos larmes, venez voter".
Quelque 2.000 personnes avaient fait le déplacement dans un Zénith
pouvant en accueillir 7.500. La plupart des candidats socialistes des
Pays-de-la-Loire aux législatives étaient rassemblés sur la grande
scène, ainsi que Laurent Fabius et François Hollande. Pour
l'ex-candidate battue dans la course à l'Elysée, "la présidentielle
n'est pas la fin de l'histoire, Nicolas Sarkozy n'est pas le sauveur
qui va transformer le plomb en or". "Un état de grâce est un état
fugace", a-t-elle jugé en évoquant la cote de popularité du président
de la République. "L'état de grâce, ça ne fait pas une rédemption
collective".
"Une défaite aujourd'hui, c'est une victoire pour demain"
Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes et président du groupe
socialiste à l'Assemblée nationale, a quant à lui repris une phrase de
Saint-Exupéry: "Il y a des défaites qui assassinent, d'autres qui
réveillent". Avant de promettre: "Ici à Nantes, avec François Hollande
et Ségolène Royal, nous en faisons le serment, nous changerons, nous
changerons le Parti socialiste. Nous changerons la gauche".
"Une défaite aujourd'hui, c'est une victoire pour demain. Ils ne
perdent rien pour attendre", a lancé de son côté François Hollande. "On
est là, on est le Parti socialiste avec sa belle histoire, le PS qu'il
faudra changer, rénover, tout ce qu'on voudra, mais ce sera toujours le
PS", a assuré le premier secrétaire.
Pour Ségolène Royal, une vague bleue à l'Assemblée nationale serait
néfaste: "L'élan électoral que vous demande le président de la
République serait la récompense de l'échec et de l'insuffisance. Jamais
vous n'aurez la rupture avec les mêmes idées et les mêmes hommes",
a-t-elle prévenu.
"Mobiliser la conscience citoyenne"
"Je ne veux pas que l'Assemblée devienne la chambre à coucher de M.
Sarkozy avec des députés qui votent les yeux fermés", a souligné de son
côté Jean-Marc Ayrault.
La présidente de Poitou-Charentes s'est également interrogée sur le
statut du président de la République: "le temps de parole de Nicolas
Sarkozy échappe à la comptabilité égalitaire entre les différents
candidats, c'est très injuste", a-t-elle estimé. "Son temps de parole
doit être comptabilisé avec celui de la droite". Pour l'ex-candidate à
la présidentielle, "il faut mobiliser la conscience citoyenne", car
selon elle, "cette règle n'est pas juste".
François Hollande s'en est pris aussi au Premier ministre François
Fillon, qui a raillé lundi soir en meeting à Lyon une gauche "qui n'ose
plus aimer la France". "On me dit que nous n'aimons pas la France. Je
me demande si demain, on ne nous demandera pas de la quitter!",
s'est-il exclamé, faisant allusion à Nicolas Sarkozy pour qui il faut
aimer la France ou la quitter